En date du 19 Octobre 2022, il y a eu lancement du Projet de modernisation de la Polyclinique Afia Don Bosco de Lubumbashi. Ce Centre hospitalier, appartenant aux Salésiens de Don Bosco, entame ce projet plus de 30 ans depuis sa création, dans le but d’offrir non seulement la qualité, mais également le confort à ses nombreux patients. Accompagné du P. Ghislain Kaya, Salésien de Don Bosco et Administrateur délégué de la Polyclinique, le P. Guillermo Basañes, Supérieur de la Province salésienne d’Afrique Centrale (AFC), a posé la pierre qui concrétise cette modernisation.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Provincial a montré qu’il était temps que cette structure sanitaire se modernise en vue de procurer des soins de santé de bonne qualité au nom de l’Église et au nom de la Congrégation Salésienne, restant ainsi dans la logique tracée par Don Bosco. Il a par ailleurs imploré la grâce et la bonté divines sans lesquelles, a-t-il déclaré, cette œuvre n’évoluera jamais.
Le P. Ghislain Kaya a expliqué en détail les trois phases de cette modernisation et a tenu à préciser que les travaux seront exécutés par une société indienne de construction. On précise que les ingénieurs et travailleurs de ladite société étaient présents à cette cérémonie de la pose de la première pierre. C’est d’ailleurs le responsable de cette entreprise de construction qui a indiqué que les travaux de la première phase prendront 9 mois.
Le médecin chef du district de santé de Lubumbashi, Dr Franck Monga, présent à cette cérémonie, a reconnu l’apport de la Polyclinique Afia Don Bosco et s’est dit confiant au nom de la population de sa région. Tout en remerciant les Salésiens de Don Bosco, il a affirmé que Afia Don Bosco est un partenaire qualitatif du gouvernement congolais dans le domaine de la santé.
Construite en 1987, la Polyclinique Afia Don Bosco est encore aujourd’hui intimement attachée aux valeurs qui sont les siennes : offrir des soins de santé de meilleure qualité aux habitants de la ville de Lubumbashi, deuxième ville de la République Démocratique du Congo.
P. Wilfried Mushagalusa, SDB
Read more
La date du 25 Février 2022 était toute spéciale et particulière pour la communauté Bakanja-Magone qui était réunie autour de leur estimable confrère en la personne du Frère Gaspard KITIRI qui célébrait ses 60 ans d’âge.
Cette journée inoubliable et qui reste désormais dans les annales de notre communauté, a été célébrée avec pompe et grande joie à la salésienne. Entouré de tous les confrères de la communauté et ceux venus de la cité de jeunes pour marquer d’un signe éloquent la fraternité en Don Bosco qui nous caractérise comme salésiens, le Frère KITIRI a rendu grâce au seigneur pour le don de la vie et de la vocation dont il est bénéficiaire depuis sa venue au monde.
Dans son mot de circonstance, le confrère jubilaire a illustré la marche de Jésus sur les eaux de la mer. Stupéfaits et pris de panique, les disciples furent saisis d’effroi et criaient vers Jésus pour mettre fin à la tempête. A ce cri, Jésus répondit : « Ayez confiance, c’est moi, soyez sans crainte ». (Cf. Matthieu 14, 27). Notre confrère jubilaire a été marqué profondément par la réaction de Pierre qui a fait preuve de sa totale confiance en Jésus en lui demandant à son tour de marcher sur les eaux. A la réponse affirmative de Jésus : « Viens », Pierre a marché sur les eaux pour aller vers jésus, mais aussitôt qu’il eut peur de vent et douta, il a commencé à s’enfoncer et a demandé le secours de Jésus.…
En épinglant son expérience très riche de la vie salésienne et de ses différentes nominations au sein de notre province AFC, le frère a de nouveau remercié le seigneur pour le don de la Foi ; car pour lui, dans notre suite du christ, nous devons continuellement restés fidèles à Lui au milieu de tourment, Lui faire pleinement confiance qu’Il est toujours avec nous et qu’Il nous tient la main. Puisque le risque de tomber dans le doute à l’instar de Pierre dans cet évangile est grand. Il a enfin demandé à chaque confrère présent à le porter toujours dans ses prières afin qu’il demeure toujours fidèle par la grâce de Dieu à la suite du christ, à l’exemple de nos premiers martyrs salésiens Louis VERSIGLIA et Calixte CARRAVARIO, en servant les jeunes pauvres et abandonnés.
C’est autour d’un repas festif et fraternel que s’est clôturé cette journée de célébration du sexagénaire d’âge du Frère Gaspard KITIRI.
Joseph AMISI, sdb et Pascal Kasongo,
Read more
Bonjour ; Je réponds au nom de Merveille MAKONGA élève de la 4ème commerciale et gestion lycée kwesu/kafubu. Mon article vous parlera du déroulement de mes examens du premier semestre. Mais avant cela je vous ferai une brève présentation de mon école.
Le lycée kwesu est une école conventionnée catholique avecun internat qui se situe à kwesu dans le territoire de sakania-kipushi à 15 kilomètres de Lubumbashi. Il est géré par les sœurs de la congrégation des filles de marie auxiliatrice.
Qu’est-ce que l’école globalement ?
L’école est un lieu d’apprentissage
Qu’est-ce que l’école pour moi en tant qu’élève ?-
Certains élèves diront que l’école est un enfer parce que leurs parents, leurs tuteurs les y ont emmenés de force. Mais moi élève de terminale considéré comme une personne ayant acquis une plus grande expérience et maturité que celles des basses classes, je dirai que l’école est une aventure tant plaisante que déplaisante.
- Déplaisante : Dans la mesure où je ne connaissais pas réellement la raison pour laquelle j’étais à l’école. D’où je n’aimais pas les travaux scolaires, pour le simple fait que je considérais cela comme étant des corvées.
- Plaisante : Dans la mesure où j’ai compris l’importance de l’école, et que je me suis mise au travail sachant que c’est pour mon propre bien. Non seulement cela, l’école est aussi un lieu de rencontre,et le plus souvent, là que se forment les plus belles amitiés.
Qu’est-ce que l’internat pour moi ?
L’internat est un milieu dans lequel j’ai appris à mettre de côté mes égaux, mes caprices...et à accepter chacun en tolérant leurs différents comportements et éducations afin de vivre ensemble comme une famille. D’où la signification de kwesu « chez nous »
Kwesu est caractérisé par trois éléments qui sont :
o La prière ;
o Le travail ;
o Le divertissement.
Dont chaque chose en son temps.
Comment se déroule les examens à kwesu ?
A Kwesu, les examens se déroulent de la manière suivante :
- L’horaire est affiché une semaine avant le début des examens ;
- Le premier jour des examens en session, dans la matinée la direction tient un mot du matin pour rappeler les consignes des examens ;
- Pendant les examens, nous suivons un horaire particulier d’où l’étude prend la majorité du temps.
- Nous occupons les deux grandes salles situées dans la petite cour, nous sommes surveillés par un groupe des professeurs déterminé afin d’éviter la tricherie sur toute ses formes car à kwesu la tricherie n’est pas tolérée.
Comment ai-je préparé mes examens du premier semestre ?
J’ai commencé par les cours de mémoires deux semaines avant les examens parce qu’il est difficile d’étudier tout un cahier pendant une seule journée, pour les cours à caractères mathématiques c’est possible. Mais J’essayais de me trouver un moment pour les cours à caractères mathématiques avant le début des examens, pour la simple raison qu’un homme n’est jamais trop prudent
Comment ai-je géré les stresses des examens ?
Pour mon cas j’ai géré les stresses des examens avec beaucoup des difficultés, étant en terminale, chaque cours me stresse parce que je me suis déjà imposé un objectif à atteindre selon le niveau que j’aimerai avoir aux examens d’Etat. Le premier jour des examens j’avais vomis au moins sept fois avant de passer mon examen de Comptabilité Générale.
Quelques filles de quatrième commerciale et gestion(terminale) ont accepté de nous partager leurs expériences.
Nous allons commencer par Omari.
- Bonjour Omari
- Bonjour !
- Comment as-tu géré le stresse des examens ?
- Je l’ai géré avec moins de difficultés parce qu’aux périodes, j’ai l’habitude d’étudier et donc c’était comme une révision de tout ce que j’avais étudié durant les deux périodes précédentes.
- Quelle a été ta plus grande peur durant les examens ?
- Ma plus grande peur a été celle d’oublier mes leçons une fois dans la salle d’examen.
Merci omari pour ton partage.
Nous allons maintenant écouter ce que Munang a à nouspartager.
- Bonjour Munang
- Bonjour !
- Quelles sont les types de questions auxquelles tu t’es le plus retrouvé ?
- Je me suis plus retrouvé aux questions de réflexion.
- Qu’as-tu fais face à un trou de mémoire pendant la passation de tes examens ?
- J’essayais de pousser ma réflexion à bout malgré cela je n’avais toujours pas de réponse, et comme je déteste laisser des questions sans réponses : j’avais écrit des mensonges, en espérant gagner un peu de point pour l’ancre coulé
Grosso modo nos examens se sont bien passés et nous sommes certaines que tous nos efforts fournis durant les examens seront récompensés car la seule sorcellerie des études est la lecture quotidienne, il faut durement travailler pour réussir car dit-on « l’homme se forge par la peine ».
Notre devise : « Avec ferveur et sainteté engage-toi à savoir pour pouvoir ».
Merveille MAKONGA
Read more
Le mouvement salésien d’UVIRA, a célébré la fête de la saint valentin le dimanche 13 février 2022 au centre pastoral diocésain de KAVIMVIRA (CPDK). Une journée qui a réuni beaucoup de jeunes dans l’esprit synodal de marcher ensemble, dans la communion et la participation dans l’esprit salésien. La journée a commencé à 09h avec une conférence sous le thème « le vrai sens de l’amour » qui était animée par le coordinateur de la paroisse bienheureuse Annuarite de KAKOMBE, Papa Moise M’SABWA. Nous pouvons nous poser quelques questions concernant cette fête Célébrée chaque année le 14 février. Qui est d’abord saint valentin ? Quelle est l’origine du centre ?
« L'origine du saint nommé Valentin remonte à plus de 1700 années. Il était moine et s'appelait Valentin de Terni. Il vivait à Rome au 3e siècle sous l'Empire Romain dirigé par l'Empereur Claude II. Ce dernier avait besoin de nombreux hommes pour défendre son territoire et c'est pourquoi il décida d'interdire les mariages pour que les hommes puissent combattre. Cependant, Valentin décida de lui désobéir car il trouvait l'amour trop important. En effet, il a marié tous les couples qui le désiraient. Et Valentin fut considéré comme le saint patron de tous les amoureux ».
Après la conférence et échanges des questions avec les jeunes sur le thème du jour. c’était la préparation de la messe suivi de la célébration eucharistique célébrée par le Révérend Père Freddy CIBAKA sdb. Juste après la célébration eucharistique nous sommes passés à la présentation des jeunes qui étaient présents à la dite fête, afin de susciter dans les autres jeunes d’avoir le sacrement de mariage dans les normes proposées par l’Église. Comme il est de coutume nous avons pour suivi avec les activités récréatives, les chants, la danse, pour finir le Père Freddy aumônier du mouvement salésien des jeunes a donné le mot du soir et la bénédiction finale.
Tshidimba Emmanuel, sdb
Read more
Comme chaque fois, il est de coutume de célébrer Don Bosco qui est notre Saint Patron, c’est ainsi qu’en date du 06/02/2022 a eu lieu la réunion évaluative de la journée du 30/01/2022, journée spéciale à laquelle les jeunes de SAKANIA ont célébré le Maître de la jeunesse Saint Jean Bosco au sein de la ferme Papy Mobutu à Sakania.
Cette évaluation s’est axée sur six points notamment : l’écho de la Don Bosco des jeunes, l’évaluation de la Don Bosco des jeunes de Sakania-Mokambo ( points positifs et points à améliorer), la programmation de la Pâque des jeunes, le forum des jeunes, la fête du cinquantenaire de la présence des FMA à Mokambo et des Cent–Cinquante ans de l’existence de l’institut des FMA enfin le divers. Quant à la fête de Don Bosco, le sourire était au rendez-vous comme facteur principal du rajeunissement et de joie en faveur des accompagnateurs des différents coins formant notre secteur pastorale/ Botte, car le bruit qui a tapé dans les oreilles n’a pas manqué d’accuser la joie qu’a jouit nos jeunes et cela s’est vécu de par les images publiées a travers les réseaux sociaux.
Au sujet de l’évaluation de la Don Bosco des jeunes de Sakania-Mokambo, certains points positifs ont été soulignés tel que la joie des jeunes de quitter Sakania vers Mokambo, le respect de l’heure et la participation massive des jeunes et accompagnateurs a la messe. Les points à améliorer ; manque d’une projection d’un film de Don Bosco, l’organisation d’un repas avec les jeunes et voir les accompagnateurs isolés pendant que les jeunes prennent le piquenique, séparer la messe avec les chrétiens de la paroisse au lieu de les associer à ceux ayant leur manifestation déjà organisée, manque d’un groupe qui suit toute l’organisation des activités, manque de sensibilisation pour la contribution de nos jeunes, l’ivresse des jeunes, manque de cantine pour permettre à nos jeunes de trouver quelque chose à manger sur place.
Concernant la programmation de la pâque des jeunes, le lieu a été opté pour Terra-Mwenda en date du 24/04/2022 au regard du forum, avec privilège le noyau réuni à la ferme Papy Mobutu pour ladite réunion on a choisi de se réunir à Sakania en date du 16 au 19 Juillet 2022. Parlant de la fête du cinquantenaire de la présence des FMA à Mokambo et des Cent–Cinquante ans de l’existence de l’institut des FMA, le noyau a suggéré de laisser l’organisation à chaque champ pastorale c’est-à-dire ne pas déplacer ou réunir les jeunes pour cette manifestation. Quant aux différentes programmations pour ces deux fêtes, les FMA de la botte pensent organiser les 150 ans à Mokambo en date qui sera précisée ultérieurement.
En définitive, les membres n’ont pas manqué de penser à la mission de Kipusha c’est-à-dire organiser des visites pour encourager les jeunes et redonner la vision du vivre ensemble.
Longwa Paulin, sbd
Read more
Comme toute communauté ou œuvre salésienne, la communauté saint Joseph le travailleur de Mokambo a aussi à son tour célébre la fête de saint jean bosco le 31 Janvier 2022 pendant laquelle l’institut KIZITO a eu la joie de lancer l’ouverture de l’année jubilaire du cinquantième anniversaire de son existence au service de Mokambo, c’est à dire de 1972 à 2022.
Tout a commencé par la messe présidée par père Matthias Kambale préfet de l’institut KIZITO. Dans son homélie, le président de l’eucharistie n’a hésité de rappeler aux élèves le grand bien que cet institut a déjà fait dans la vie de beaucoup de personnes qui sont passées par ledit établissement. Après la messe, ensemble avec les jeunes, on a assisté à un match interclasses doré d’une atmosphère de joie avant de chuter avec les activités récréatives très ambiantes, un moment décoré des sketchs, danses, interprétation des chansons, poèmes etc. C’est dans cette ambiance qu’a pris fin notre journée festive de la fête à Saint Jeans Bosco et de lancement de l’ouverture de l’année cinquantenaire de l’institut KIZITO de Mokambo.
Mandemba Fidèle, sdb
Read more
Après avoir entendu le collège des consulteurs, Monseigneur Fulgence MUTEBA MUGALU, Archevêque Métropolitain de Lubumbashi, a nommé le Révérend Père Dieudonné MAKOLA salésien de Don Bosco Président de la commission diocésaine de la catéchèse et formation permanente, c’est dans un esprit d’obéissance que le Révérend Père Dieudonné a accueilli cette nomination, considérant que l’Eglise de l’Archidiocèse de Lubumbashi avait besoin de lui dans le domaine catéchétique, pour pouvoir y apporter sa contribution quant à sa redynamisation. L’Archevêque a donc souhaité une bonne chance à l’actuel Président en comptant sur lui afin que ce domaine marche correctement selon les directives de l’Eglise dans les trois secteurs, Lubumbashi, Likasi et Rural.
Rappelons que le Révérend Père Dieudonné MAKOLA est Salésien de Don Bosco ; Docteur en Sciences de l’éducation avec spécialisation en catéchétique de l’université Pontificale Salésienne UPS Rome(Italie) en 2007 et diplômé des Pratiques Administratives canoniques près la Congrégation du Clergé (Rome); Professeur Associé de l’Université de Kolwezi où il enseigne et dans plusieurs institutions d’enseignement supérieur et universitaire de Lubumbashi et Kolwezi; a travaillé à la Cité des Jeunes de Lubumbashi ; à l’institut technique industriel de Goma (Nord KIVU) comme enseignant, au collège Imara comme Directeur de la section Primaire et enseignant au secondaire chargé des jeunes; Recteur de la chapelle Regina Mundi; Directeur et fondateur de l’Œuvre salésienne d’Uvira (sud Kivu) ; secrétaire académique au Théologicum et délégué de la pastorale salésienne des jeunes pour l’Afrique Centrale; Directeur et Préfet de l’institut technique Salama, Il a participé dans plusieurs symposiums et congrès locaux voir internationaux. Ll succède à l’abbé Pierre SAMBUKA à la tête de cette commission.
Au regard de la mission lui confiée, le Révérend Père Dieudonné est appelé à assurer une continuité et répondre aux nouveaux défis exprimés dans le deuxième synode diocésain et dans le plan stratégique quinquennal de l’Archidiocèse de Lubumbashi : unifier le programme de la catéchèse sacramentelle dans l’Archidiocèse, assurer l’accompagnement et la formation des catéchistes, promouvoir la production des manuels catéchétiques pour la formation des chrétiens, les manuels pour l’enseignement du cours de religion dans les écoles, constituer un centre documentaire catéchétique.
Terminons en précisant que la catéchèse comme annonce explicite de la foi est une tâche primordiale dans la mission de l’Église. L’Évêque en est le premier responsable. Il partage cette responsabilité avec tout son clergé, tous les religieux, religieuses et les laïcs. C’est dans cet esprit de collégialité dans l’Eglise famille de Lubumbashi que le Révérend Père Dieudonné MAKOLA entend collaborer à la redynamisation de ce secteur essentiel de la mission de l ’Eglise.
Huit MULAJI
Read more
Aujourd’hui, le dérèglement climatique est un des problèmes majeurs qui touche la planète toute entière et impacte négativement la vie des humains, considéré même comme Une réalité avec laquelle il faut vivre. Il constitue un enjeu qui préoccupe toutes les nations du monde et problèmes auxquels font face les populations dans leurs communautés locales. Compte tenu de ce enjeu climatique et des différents engagements prisent par les Etats lors de la COP26, mais également dans le souci de profiter de la pureté de la nature, d’œuvrer dans un environnement sain, Quatre sur dix-sept jeunes scouts investis compagnons(Chef ), en date du 09 janvier 2022 au groupe scout Sainte Thérèse SAFARI, de l’ Œuvre TABA CONGO à la paroisse de BIKIRA MWENYI HURUMA, étant du domaine d’environnement et d’agronomie ; ont promis et initié un projet de plantations d’arbres dans la dite Œuvre et s’y sont engagés., sous l’aval et la bénédiction du Révérend Père Curé de la paroisse, Accompagnement dans la faisabilité du dit projet de tous les membres de Groupe Scout St Thérèse et d’autres bienfaiteurs , ces compagnons ont fait de leur mieux en plantant au moins 280 plantules au sein de l’œuvre TABA CONGO durant les deux 1ère semaines du mois de février dans le but de concrétiser leur promesse et l’intérêt de protéger les bâtisses du Complexe Scolaire KITULIZO qui faute de végétation suffisante, voit ses toitures emportées très souvent ; de réculer le climat locale de la dite œuvre ; Redonner un bel aspect paysager à toute l’œuvre. Mais, comme stipulé dans la dernière lettre d’adieu de BADEN POWELL, je cite « Que l’étude de la nature nous apprenne que Dieu a créer des choses belles et merveilleuses afin que nous nous en jouissions» également, jouir ainsi des bienfaits de la nature restaurée, pour toutes leurs activités en plein air. Plusieurs écoles, infrastructures communautaires (églises, marchés…), et même maisons d’habitation dans la ville de Lubumbashi sont victimes des conséquences du déboisement et font face à ce problème.
Ce serait donc ici l’occasion pour moi de rappeler l’importance et l’urgence d’une bonne gestion environnementale, la nécessité de protéger les infrastructures mais aussi d’inclure dans le système éducatif des écoles, de formation des mouvements un programme d’éducation environnementale et Climatique qui aujourd’hui s’avère très important pour les jeunes et les générations futures.
Ce serait également une adéquation favorable aux attentes des résolutions prises aux problèmes climatiques de la planète par les états partis à la 26e conférence des nations unies sur les changements climatiques, de mener des campagnes de vulgarisation et des actions de reboisement/reforestation, action à mener par tous les groupes scouts de Lubumbashi en particulier et du monde en général, mais également par tous les autres mouvements et dans le but d’atténuer les ravages du dérèglement climatique, de stopper et d’inverser la déforestation car le reboisement/Reforestation a son impact dans le dérèglement du climat de la planète. A cela s’ajoute les différents engagements au quotidien, le traitement : Des plantes comme étant des richesses très importantes dans notre vie à travers elles nous et nos biens sommes protégés contre les intempéries (vent violent, pluie…), constituent des brises vents ; des barrières pour les bruits sonores ; Filtres d’airs, procurent de l’air frais et la production de l’oxygène que nous respirons ; une matière 1ère pour la fabrication des produits pharmaceutiques, du bois pour les meubles ; etc. donc les plantes aussi bien que les animaux sont des êtres vivants, elles naissent, grandissent, se nourrissent, se reproduisent et ont besoin d’eau d’air et de lumière du soleil, de ce fait une solidarité obligatoire pour l’accroissement de ces derniers est plus qu’important comparer au service qu’ils nous procurent. Cette action des fils et filles de Lord BADEN POWELL, vue comme si petit S’inscrit dans le respect, la considération et la promotion du 6ieme article de la loi scout, je cite « un scout aime et protège la nature » et celui de l’appel du Saint Père, Pape François de mener des actions en faveur de la protection de la maison commune et celle d’une action radicale sur le changement climatique, car « la terre, notre seule demeure dans l’immensité de l’univers, est unique pour les systèmes vivants soutenus par ses ressources en air, en eau et en sol ».
Protégeons la nature car ce pour notre bien.
Mbelu Naomie
Read more
Quand nous voyons ces enfants dans les rues des villes, il y a une question qui surgit : pourquoi on ne trouve pas ces enfants dans nos villages ? Ainsi, nous voulons analyser le pourquoi de ce phénomène dans nos milieux urbains, pour leur socialisation marginalisée.
Ce phénomène a été étudié d’abord en Amérique latine, notamment à Rio de Janeiro par le sociologue Riccardo Lucchini mais il s’est développé partout dans le monde en parallèle à l’urbanisation, c’est-à-dire dans de grandes agglomérations. Certes, « la dérive des enfants de la rue est individuelle dans les grandes villes, mais celle des gosses de banlieue est collective » ; sans exclure une convergence entre les deux mouvements des enfants de ces deux milieux.
En effet, ce phénomène est complexe, car, il n’est pas seulement causé par le facteur culturel, politique et religieux. Certains enfants ont été chassés de chez eux, d’autres se sont enfuis, souvent attirés par une bande qui vit déjà dans la rue ; certains aussi sont accusés de sorcellerie par les Églises de réveil qui sont « les lieux par excellence où abondent les interprétations des rêves prémonitoires, des visions ou des révélations sur la sorcellerie des enfants » et d’autres en encore ont subi des sévices. Ce choix d’être attiré des milieux urbains, a sa source selon Anna maria Colombo « dans les formes de relations parentales vécues durant l’enfance » ; car cette étape de la vie a un grand impact selon la gestion de la résilience de l’enfant et ce milieu devient le premier lieu de socialisation de ces enfants où ils se réalisent, c’est une socialisation urbaine marginalisée : « la rue est aussi un espace de socialisation, un terrain d’aventures, de plaisirs, de nouveautés, un lieu de reconnaissance et de solidarité avec les pairs » .
Certes, nous devons être conscients que ce phénomène n’est pas une réalité exclusive des pays pauvres, mais il faut reconnaitre qu’il a pris une ampleur tout à fait considérable dans la plupart. des pays en développement, et notamment en Afrique subsaharienne où l’urbanisation a été massive au cours des dernières décennies. C’est-à-dire ce phénomène touche actuellement les grandes agglomérations du continent Africain.
Ce phénomène est davantage propre aux milieux urbains et semi-urbains, car en Afrique en général et en R.D. Congo en particulier, la majorité des villages n’ont pas de rues et la présence d’un enfant sur le chemin inquiéterait ou interpellerait toute la communauté et surtout sa famille et ferait l’objet d’une palabre au village ou cité. Ainsi, nos grandes villes de la R.D.Congo : Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu, Mbuji mayi etc., ne sont pas épargnées par cette réalité qui est urbaine, complexe, qui a plusieurs causes et qui a pris de l’ampleur déjà depuis une certaine période. Car, dans ces villes, les valeurs de solidarité qui se vivaient jadis, font parfois défaut à un certain niveau. L’enfant orphelin, ou abandonné, n’est plus pris systématiquement par un membre de la famille, comme était dans l’Afrique ou la R.D.Congo traditionnelle.
Lulinda Aimé, sdb
Read more